Au moins neuf personnes dont un policier ont trouvé la mort dans les violences post-electorales en cours dans le pays depuis quelques jours.
Des militants du parti UFDG qui réclament « les vrais résultats du dernier scrutin» ont investi la rue pour manifester leur colère. Ils font face aux forces de l’ordre qui tentent de les disperser à coup de gaz lacrymogène.
Les manifestants ont brûlé la plupart des postes armés ( PA) installés le long de la route « le prince» ce mercredi 21 octobre 2020 après avoir enregistré des pertes en vie humaine dans ses rangs.
Le bilan fait état de neuf morts à Conakry et à l’intérieur du pays selon le gouvernement. Des chiffres contestés par l’UFDG qui parle de plus de dix morts. « Quatre corps ont été déposés dans les morgues de l’Hôpital Donka et de Ignace Deen, un mort par arme blanche et deux autres par arme à feu calibre 12 ont été également enregistrés à Kissidougou. A Coyah également un citoyen de la localité a été abattu au calibre 12. Un policier a été lynché a mort à Bambéto et un autre poignardé à la Cimenterie», a fait savoir le ministère de la sécurité et de la protection civile qui dit prendre toutes les dispositions pour mettre fin à la situation qui prévaut actuellement sur le terrain.
Bhoye Bah