En garde à vue à la direction de la police judiciaire depuis quelques jours, Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah et Étienne Soropogui ont été déférés au parquet de Dixinn. Le doyen des juges d’instruction les a inculpé des faits de fabrication, d’acquisition, de stockage, de détention et d’usage d’armes légères, d’armes de guerre, de détention de munitions, de menace et d’association de malfaiteurs.
Placés sous mandat de dépôt, ces opposants rejoignent Ibrahima Shérif Bah, vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée à la maison centrale de Conakry où ils vont attendre l’ouverture de leur procès.
Le collectif des avocats de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée compte saisir la chambre de contrôle de la cour d’appel de Conakry pour faire annuler la procédure. Me Salifou Beavogui y voit plusieurs incohérences dont l’inculpation de Cellou Baldé et Abdoulaye Bah qui résident respectivement à Labé et à Kindia. Pour lui, ces zones ne sont pas concernées par l’enquête ouverte sur les violences post-electorales. « Cellou Baldé et Abdoulaye Bah qui résident respectivement à Labé et Kindia sont cités dans le dossier. Ils étaient dans ces localités au moment des faits….».
Depuis la prison, Ousmane Gaoual Diallo, responsable de la communication de l’UFDG, s’est montré déterminé à combattre le régime en place. Il affirme même que la prison le galvanise. «Au harcèlement du pouvoir, nous répondrons par la détermination à ne jamais fléchir. La prison nous galvanise », a-t-il posté.
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