Star du football, héros moderne mais aussi figure tragique, la vie de Diego Maradona, décédé ce mercredi 25 novembre, a fasciné des millions de fans à travers le monde.
Quel autre pays que l’Argentine peut décréter trois jours de deuil national pour un joueur de football ? Maradona restera plus qu’un génie du ballon rond dans son pays et dans le reste du monde.
Pelé : « Le monde a perdu une légende »Ce soir, Pelé, son rival brésilien, parle d’une « triste nouvelle ». « J’ai perdu un grand ami et le monde a perdu une légende. Il y a bien d’autres choses à dire mais pour l’heure, que Dieu donne de la force à sa famille. Un jour, j’espère qu’on pourra jouer au foot ensemble au ciel », écrit sur Instagram l’autre génie du football mondial.
Gary Lineker, son adversaire lors du fameux Argentine-Angleterre au Mondial 1986 dit sur Twitter que Maradona reste « de loin le meilleur joueur » de sa génération et peut-être « le plus grand de tous les temps ». « Après une vie bénie mais tourmentée, espérons qu’il trouvera enfin le confort entre les mains de Dieu », ajoute-t-il.
Le club de Boca Juniors n’a évidemment pas tardé à saluer la légende : « Éternels remerciements. Eternel Diego ». Naples, qui a connu son âge d’or et ses deux seuls titres de champions d’Italie de football (1987, 1990) avec Diego Maradona écrit : « Pour toujours. Ciao Diego » à propos de celui qui était surnommé « le Che du sport » par Fidel Castro. En 1987, un an après « la main de Dieu » et son sacre mondial, Maradona avait rendu visite pour la première fois à Fidel Castro à Cuba. Quand il tutoie la mort en 2000 et 2004, souffrant d’addiction à la cocaïne et d’obésité depuis la fin de sa carrière en 1997, c’est sur l’île qu’il va se faire soigner. En 2005, devenu animateur de télé à succès, il interviewe Castro à La Havane dans son émission « La noche del Diez ». « El Pibe de Oro », le gamin en or, n’a pas oublié ses racines et n’a jamais caché ses idéaux.
RFI