Comme annoncé dans nos précédents articles, le président Alpha Condé a prêté serment ce mardi 15 décembre 2020 au palais Mohamed V pour un nouveau mandat de six ans, son troisième à la tête de la Guinée. La cérémonie d’investiture s’est déroulée en présence de plusieurs chefs d’Etats africains, des délégations étrangères, les présidents des institutions républicaines, les membres du gouvernement et d’autres personnalités. Alpha Condé a promis d’être le président de tous les guinéens et de lutter contre la corruption qui freine le développement du pays.
Au-delà de la reconnaissance envers le peuple qui l’a renouvelé sa confiance pour conduire les destinées de la Guinée, l’unité nationale, la lutte contre la corruption et l’ambition de développer le pays sont les points forts du discours prononcé par Alpha Condé.
Selon le président, le mandat qui commence aujourd’hui, auquel tous les Guinéens ont contribué par leur engagement et leur vote, sera placé sous le signe d’une reconversion totale des mentalités et du renouveau pour notre pays. « Je crois au talent et à l’énergie de la jeunesse, au courage des femmes qui sont le vrai moteur du développement de notre pays. Dans la réalisation de notre idéal commun, personne ne sera oublié, aucune partie du pays ne sera exclue. Chaque Guinéen aura sa place, car c’est ensemble que nous pourrons surmonter les difficultés d’aujourd’hui et relever les défis de demain. Je crois profondément aux vertus du dialogue et de la concertation et j’ai acquis depuis longtemps, la conviction que la Guinée se fera avec tous les Guinéens. Mais chacun doit respecter la loi et soustraire la violence de notre environnement, afin que notre pays demeure une société de liberté et de responsabilité ».
Auparavant, Alpha Condé ne connaissait pas assez les cadres guinéens. Mais il dit avoir pris le temps d’observer et connaitre tout le monde. Une bataille sera bientôt lancée dit-il contre la corruption qui freine le développement de la Guinée. Désormais, un accent particulier sera mis sur la déclaration des biens qui au-delà des ministres concernera par exemples leurs femmes. En plus la présidence se dotera des moyens pour un contrôle efficace. « Nous nous engageons à lutter avec fermeté contre la corruption qui gangrène le développement de notre pays, le copinage, le clientélisme. Toutes les sociétés seront passées au crible car gouverner autrement c’est servir le peuple et non se servir ou servir sa famille… ».
Bhoye Bah