Trois soldats français de la force Barkhane ont été tués en opération au Mali ce lundi, alors que leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif dans la région de Hombori, a annoncé l’Elysée.
Trois soldats français du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse ont perdu la vie ce lundi 28 décembre. Leur véhicule blindé a été atteint ce matin par un « engin explosif improvisé » alors qu’ils participaient à une mission d’escorte entre Hombori et Gossi, dans le désert du Gourma, dans le centre-est près de la frontière burkinabè.
Hombori est un lieu stratégique, car traversé par une grande route nationale 16, reliant Kona au centre et Gao à l’extrême est, où sévit un groupe armé terroriste nommé RVIM (Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans).
D’après le chef d’état-major des armées françaises, les forces de Barkhane se sont immédiatement déployées au sol, tout comme dans les airs pour sécuriser la zone.
Les engins explosifs improvisés, principales menaces pour les soldats
Selon le Ministère des armées, les soldats intervenaient dans une zone où des groupes terroristes attaquent les populations civiles et menacent la stabilité régionale. Dans son communiqué, la présidence de la République rappelle toute la détermination de la France a poursuivre la lutte contre le terrorisme.
Les armées française et malienne s’étaient récemment installées dans la zone pour une mission de coopération d’un mois, afin d’augmenter leur interoperabilité, c’est-à-dire la capacité à agir et protéger ensemble les populations civiles. Un cadre de Barkhane avait expliqué à RFI que la principale menace pour les militaires étaient les EEI (engins explosifs improvisés, IED en anglais), soit exactement ce qui a coûté la vie à ces trois soldats.
Le président Emmanuel Macron fait part dans un communiqué de sa « très grande émotion » après avoir appris la mort du brigadier-chef Tanerii Mauri, du chasseur de 1ère classe Quentin Pauchet et du chasseur de 1ère classe Dorian Issakhanian.
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