Le président de la fédération guinéenne de football a regagné Conakry ce mercredi 10 février. Antonio Souaré a été reçu par les membres statutaires de l’institution. A sa descente d’avion, il est revenu sur le parcours du Syli local au championnat d’Afrique des nations. Il se dit fier du résultat obtenu par le Syli local.
Le brillant parcours du Syli local à la sixième édition du championnat d’Afrique des nations est le résultat du travail abbatu ces dernières années en Guinée. Pour le président de la fédération guinéenne de football, la Guinée a pratiqué le meilleur football dans cette compétition. « Aujourd’hui, on a prouvé qu’on a l’un des meilleurs championnat du continent. On a joué six matchs et on a eu cinq trophées de meilleurs joueurs, aucun autre pays n’a réussi à le faire. Nous sommes dans le quatuor du football africain avec la troisième place pour les équipes Africaines et nous avons quatre représentants dans les compétitions des clubs».
Le football guinéen a atteint un niveau très élevé mais il y a du travail à faire pour se maintenir. Le président de la Feguifoot invite les guinéens à ne pas tomber dans l’euphorie.
Comme des nombreux guinéens, Antonio Souaré pense que le trophée du meilleur joueur devait revenir à Morlaye Sylla. Malheureusement, c’est un autre qui a été choisi à la grande surprise du président de la Feguifoot. « Il y a des gens qui votent, il y a commission technique pour ça mais moi la veille on m’a dit président c’est ton joueur qui est élu et le jour de la finale j’étais préparé à descendre récupérer le trophée pour nous mais je ne sais pas ce qui s’est passé, on a donné au marocain», révèle Antonio Souaré.
Antonio Souaré a été aussi marqué au cours de la compétition par la forte mobilisation de nos compatriotes vivants au Cameroun. Le Syli local était selon lui l’équipe la mieux supportée après le Cameroun, le pays hôte. « Je n’ai jamais pensé qu’on avait autant de guinéen à l’étranger surtout au Cameroun. Ils remplissaient toute une tribune, les gens croyaient qu’ils étaient venus de Conakry alors que certains même sont nés là-bas et ne connaissent pas la Guinée mais ce sont des vrais guinéens. Ils ne sont jamais venus nous demander de l’argent, tous les maillots que vous voyez ils les ont achetés eux-mêmes, ils sont organisés, ils ont payé les bus, vous voyez 10, 15 bus alignés, ils viennent ils paient les tickets pour rentrer dans les stades».
Mamadou Bhoye Bah