Les avocats de l’UFDG étaient à la cour d’appel de Conakry ce jeudi pour tenter d’infirmer la décision du tribunal de première instance de Conakry. Après les débats, les deux parties seront situées le 04 mars. Le principal parti d’opposition avait saisi le TPI de Dixinn pour l’ouverture de son siège.
Les avocats d’Etats sont formels. L’UFDG a fauté et ses avocats se sont trompés de formules. Et ils payeront chers prédit la partie Me Santaba Kouyaté. « C’était une procédure de référé, ses avocats le savent. Quand la contestation est sérieuse, il faut saisir le juge de fond ».
Au contraire, explique la défense, le pouvoir se déchaine sur le parti de Cellou Dalein Diallo en toute illégalité. Les avocats de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée comptent sur la cour d’appel pour dire le droit. « Donc nous avons demandé au juge de tirer toutes les conséquences du droit en infirmant d’abord la décision de référé et en statuant à nouveau pour ordonner l’ouverture du siège et les bureaux de l’union des Forces Démocratiques de Guinée. Nous pensons que le juge de référé pourra aisément, sans crainte ni rien, dire le droit », dira Me Alsény Aissata Diallo au sortir de l’audience.
Les avocats de l’Etat comptent également sur cette même cour pour maintenir la décision du TPI de Dixinn. « L’UFDG ne peut pas obtenir l’ouverture de ses locaux », mentionne Me Kouyaté.
Les deux parties vont patienter jusqu’au 04 mars pour être situées par la cour d’appel.
Mamadou Sadjo Baldé/ Bhoye Bah