Après neuf mois de détention à la maison centrale de Conakry, Ousmane Gaoual Diallo, Chérif Bah et Abdoulaye Bah, tous de l’UFDG ont rejoint leurs familles respectives ce samedi 17 juillet 2021. Mis aux arrêts en novembre 2020, ils ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt. Ces opposants sont libérés pour raison de santé mais avec des conditions : déférer à toute réquisition de l’administration pénitentiaire, ne pas sortir de Conakry sans autorisation préalable de l’administration pénitentiaire.
Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée est content de la libération de ses collaborateurs qui retrouvent ainsi leurs familles après des mois de privation de liberté. Cependant, il estime que cette action de la justice ne va pas réparer les préjudices subis par les cadres de son parti du fait de leur arrestation. « Je me réjouis pour mes collaborateurs qui vont retrouver la chaleur de la vie familiale et continuer à se soigner à domicile. Mais il ne faut jamais oublier qu’ils sont des innocents tout comme beaucoup de leurs camarades tels qu’Etienne Soropogui, Foniké Menguè et Ismael Condé qui croupissent en prison depuis plus de 8 mois ainsi que Keamou Bogola HABA, déféré hier à la maison centrale. Cette libération conditionnelle ne peut réparer et même atténuer cette injustice et les préjudices physiques et moraux qu’elle a causés à ces innocentes victimes, à leurs familles et à l’UFDG, leur Parti », a posté Cellou Dalein Diallo.
Mamadou Bhoye Bah