Au Mali, le président de la transition, Assimi Goïta, a échappé, mardi 20 juillet, à une tentative d’assassinat à la Grande mosquée de Bamako. Un homme l’a attaqué à l’aide d’un couteau. Il a esquivé avant l’intervention des forces de l’ordre pour maîtriser l’individu, mais une question est sur toutes les lèvres : qui sont ceux qui se cachent derrière cette tentative d’assassinat ?
Le président de la transition au Mali, après avoir échappé à une tentative d’assassinat à l’arme blanche, a donné des indications sur le ou les possibles auteurs, les possibles commanditaires de l’acte.
« Quand on est leader, il y a toujours des mécontents, des gens qui peuvent à tout moment vouloir tenter des choses pour déstabiliser », a expliqué le colonel Goïta.
Les enquêteurs étudient plusieurs pistes
« Déstabilisation », le mot est lâché, mais par qui exactement ?
Quelques heures après son arrestation, l’agresseur, très fatigué, n’avait toujours pas parlé. « Il s’est visiblement drogué avant de passer à l’acte », confie une source proche de l’enquête.
Pourrait-il s’agir d’un acte isolé ? C’est une piste, mais pas la seule. Quant à la piste jihadiste, les enquêteurs sont prudents et demandent des preuves. Une autre piste possible serait une rivalité avec des forces obscures pour le contrôle du pouvoir.
À Bamako, au sommet de l’État, on affirme que l’enquête sera minutieuse pour savoir la vérité. Mais en attendant, la sécurité du colonel Assimi Goïta sera renforcée. Jusque-là, il circulait dans un modeste véhicule pick-up et son cortège comptait un seul motard et moins de dix véhicules.
rfi