Les femmes sont l’Avenir. Dites-le aux machos !
L’Avenir, c’est le destin commun de l’espèce humaine dans son ensemble ou d’un ensemble de communautés bien fondées.
En République de Guinée, beaucoup d´hommes à la limite machos, ont le mal cuisant d’accepter qu’une bonne dame puisse les surpasser dans certains domaines de la vie qui nécessitent honnêteté et travail hardu.
Cependant, le rôle de la femme dans la destinée de l’ensemble de nos communautés démeure immense.
Au-delà de la vie de tous ceux qui vivent, qu’elle supporte et donne ; le suivi de ces êtres mis au monde, dans leur éducation et le conditionnement de leur esprit, est assuré en majorité par elle, eu égard à l’instinct maternel et même aux traditions planétaires.
Cependant, dans certaines sociétés ou vivent des communautés comme les nôtres, les femmes subissent encore une stigmatisation considérable et un manque notoire de respect, voire de considération ; allant parfois d’ailleurs jusqu’à leur chosification illustrée.
Et ceci est un retard très poussé des Esprits des auteurs d’actes allant dans ce sens.
Il est vrai que, la condition de la femme a été depuis la constitution de l’Etat guinéen une priorité. Mais son émancipation entière tarde à venir. Les résistances obscures dans la société, qui la trainent dans la boue, opèrent encore et tiennent plus que débout.
Heureusement, il est intéressant de noter, que dans le contexte guinéen du moment, l’implication personnelle du Chef de l’Etat, Président de la République, le Pr. Alpha Condé a permis, de protéger constitutionnellement et promouvoir administrativement, la femme guinéenne et africaine. Il a dédié à ce titre ses mandats aux femmes et aux jeunes.
Ainsi donc, l’avenir, appartient aux femmes par la force particulière qu’elles possèdent et du rôle exceptionnel qu’elles jouent dans la transformation de notre quotidien.
L’exemple est assez illustratif d’ailleurs; car le niveau de développement d’une société dépend du niveau d’émancipation des femmes de celle-ci. Evidemment si le développement reste et demeure au service des hommes et des femmes d’un territoire bien déterminé.
Puisque les femmes d’une Nation représentent la force vitale la plus importante de l’ensemble des populations ; celà va de soi, que si elles sont émancipées dans leur majorité, que cette Nation émergera et se développera sans commune mesure, au gré de ses forces vives.
Mais quand on revient dans nos communautés et sociétés qui traînent encore le pas, il va sans dire, qu’il faut appuyer sur l’accélérateur quant à la lutte pour son émancipation véritable.
Le savoir en général et la littérature en particulier restent cependant les moyens les plus efficaces pour en parler et certainement arriver au bout du tunnel.
Entre la punition par la Justice et la prévention par l’Education, le choix est vite fait, s’il vaut mieux prévenir que guérir.
Et pour bien éduquer, la littérature à travers le livre et autres feuillets, reste le plus précieux outils vers une conscientisation collective des parties prenantes au processus.
Alors, mesdames, au-delà de toutes les formes de lutte par lesquelles tous, nous nous impliquerons ; usons de la littérature. Eduquons les machos et les autres sexistes.
Elle a su à travers la Négritude par exemple, libérer la pensée de l’essentiel des négro-phobes et guérir les négro-patients.
Elle a su faire accepter aux colons leur posture d’envahisseurs et motiver à suffisance les colonies pour se libérer du joug.
Et dans bien des sociétés émancipées, la plume de la femme et celle qui lui est dédiée ont réussi à transcender les clivages, imposer leurs doctrines et libérer les sexistes de leur complexe de supériorité.
Soyez certaines mesdames, la littérature soignera vos plaies; nos plaies en effet. Elle mettra au pas vos agresseurs. Elle libèrera le génie collectif pour vous porter le plus haut possible, pour qu’à votre tour vous puissiez jouer le rôle le plus important dans nos destinées communes.
Notre avenir à tous vous attend, pour sa liberté !
Ceci dit que, tous, avons intérêt à œuvrer à ce que vous retrouviez votre place véritable dans nos sociétés ;
Car, ce n’est pas que, l’Avenir vous appartienne, dans le devenir de nos Nations. Mais vous êtes l’AVENIR !
Je vous salue.