À leur tour, les États-Unis lèvent les restrictions aux voyages sur huit pays africains, dont l’Afrique du Sud. Un mois après avoir fermé leurs portes à toute personne venant d’Afrique australe où est apparu le variant Omicron, les voyageurs de la région pourront se rendre aux États-Unis dès le 31 décembre.
Le maintien de ces restrictions était critiqué à mesure que le variant Omicron devenait la principale source de contamination dans le monde.
Pourquoi maintenir cette restriction de voyages pour huit pays africains (Afrique du Sud, Botswana, Zimbabwe, Namibie, Lesotho, Eswatini, Mozambique, Malawi) alors que le variant Omicron a désormais envahi toute la planète ? Y compris pour les États-Unis où le variant y est devenu la principale source des nouvelles contaminations.
Cette question, l’administration Biden en a été saisie maintes fois ces dernières semaines. Plusieurs responsables africains dénonçaient le maintien des restrictions comme injuste et inutile.
Le variant déjà largement présent aux États-Unis
Finalement, en début de semaine, alors qu’il s’exprimait sur le Covid-19, le président américain a rappelé que son administration n’avait jamais envisagé de rendre ces restrictions permanentes et qu’il réévaluait la situation régulièrement avec ses équipes d’experts scientifiques.
Désormais, c’est donc pour deux raisons que Washington lève cette interdiction de voyage au 31 décembre : d’abord le fait que le variant Omicron est désormais largement présent dans le pays donc. Puis, les Américains sont protégés efficacement par les « vaccins actuels » contre une forme grave du Covid-19 liée à Omicron, a dit un porte-parole de la Maison Blanche.
Mardi, les autorités britanniques, sur les mêmes arguments, ont annoncé lever les restrictions pour les voyageurs d’Afrique australe en place depuis la fin novembre.
rfi.fr