Les quatre militaires français de la Minusca arrêtés lundi ont été libérés ce jeudi 24 février. Ils avaient été interpellés à l’aéroport de Bangui par la gendarmerie alors qu’ils venaient d’escorter le chef d’état-major de la mission jusqu’à son vol.
Compte tenu de l’accord qui lie la Centrafrique à la Minusca, le parquet a jugé la procédure inopportune et décidé de classer l’affaire sans suite. Après 72 heures en détention, les quatre militaires français de la force onusienne sont désormais libres. Ils ont regagné leurs quartiers après un rapide contrôle médical.
Cette libération est survenue après d’intenses négociations, d’abord menées par la Minusca. Le commandant de la force et la représentante spéciale adjointe ont rencontré le président Touadéra, dans un premier temps sans obtenir gain de cause. L’ambassade de France Bangui suivait également de près ce dossier.
Finalement, c’est le secrétaire général des Nations unies en personne, Antonio Guterres, qui a pris la parole pour demander la libération immédiate et sans conditions des quatre hommes, en vertu de l’accord de siège qui autorise et fixe les conditions de travail de la Minusca. Cet accord est de plus en plus régulièrement malmené sur le terrain par l’armée centrafricaine et ses alliés russes, selon les Nations unies.
RFI