Une importante quantité d’armes a été saisie ce jeudi chez un opérateur économique au quartier wanindara 3, secteur marché. C’était lors de l’exécution d’une décision de justice que les forces de défense et de sécurité ont découvert cet arsenal de guerre. Le principal accusé est en fuite.
Réveil difficile dans la famille Sow ce jeudi au quartier wanindara 3, secteur marché dans la commune de Ratoma. C’est au cours de l’exécution d’une décision de justice ce matin à 06h50 que le groupement de la gendarmerie mobile des ECHO 4 de matoto, 5 de wanindara et 18 de Cosa ont saisi une quantité d’armes de guerre au domicile d’Ehadj Abdoulaye Sow, opérateur économique. « Au cours de cette exécution qui retardait à cause du manœuvre du sieur Sow, le commandant a ordonné à ses hommes de pénétrer le bâtiment. Ils y ont découvert une carabine 43 de fabrication Russe, 71 munitions dans une armoire située dans la chambre de monsieur Sow, une arme tt 30 avec 126 cartouches, une arme PMAK, 39 munitions retrouvées dans la valise, une arme calibre 12 avec 55 munitions, deux couteaux, une hache » explique Aboubacar Saran Bangoura, responsable de la communication de la gendarmerie.
Selon le chef de quartier, M’Bira Manet, l’accusé a perdu un procès contre un monsieur à qui il devait 140 mille euros comme il n’avait pas les moyens pour payer, la justice a saisi sa maison. C’est cette décision qui a été appliquée ce matin.
Lors des manifestations politiques en Guinée, la provenance des titres a toujours fait l’objet de débat. Il ya des observateurs qui ont soutenu que les forces de sécurité n’étaient pas les seules détenteurs d’armes à feu. Une thèse que veut expliquer ici le porte-parole du haut commandement de la gendarmerie. « Il vous souviendra que des forces de défense et de sécurité ont reçu notamment à Wannindara ici des balles dans l’exercice de leur mission régalienne dans le maintien de l’ordre. C’est la preuve que des individus mal intentionnés détiennent par devers eux des armes et ils profitent des manifestations pour tirer sur des agents », ajoute le chargé de communication de la gendarmerie.
Sur place, le principal accusé était introuvable. Il serait en fuite. En attendant, nous avons constaté l’interpellation de plusieurs membres de sa famille pour des fins d’enquête. Ils seront libérés après audition nous a-t-on confié plus tard.
Bhoye Bah/ Antoinette Dédé Onivogui