Le ministre des sports a rencontré ce jeudi 17 mars 2022 le mouvement sportif guinéen. Il était question pour Lansana Bea Diallo de donner ses orientations aux associations sportives nationales. Quatre nouvelles fédérations ont officiellement reçu leurs délégations de pouvoir au cours de cette rencontre.
C’est un discours de vérité que le ministre des sports a tenu devant les responsables des fédérations sportives nationales. En plus de la dénonciation des bisbilles qui minent ces associations, Bea Diallo assure que plusieurs d’entre elles privilégient les sorties à l’étranger qui coûtent chers au contribuable pour des résultats médiocres au détriment des compétitions nationales. « On doit savoir où et quand aller car il ne suffit pas d’aller à une compétition à l’international alors qu’on ne fait rien sur le plan national. On n’a pas de compétition entre nous en Guinée dans la plupart des disciplines. Il faut qu’on rationalise les dépenses, moi je préfère qu’on oriente les fonds vers les compétitions nationales. Cela nous permettra d’aller dans les écoles, détecter les talents. Il faut travailler à la base pour viser plus haut », a souhaité le ministre Béa Diallo.
Au cours de cette rencontre, quatre fédérations ont reçu les arrêtés portant délégations de pouvoir. Un document essentiel pour leur fonctionnement. Il s’agit de la fédération guinéenne de Pelotte, de Mao Thaï, de Randonné pédestre et bien-être pour tous et la fédération guinéenne de sambo et discipline associée. « C’est une bonne nouvelle pour la fédération guinéenne de sambo et discipline associées. Ça nous facilitera les choses désormais aussi bien sur le plan national qu’international. C’est un honneur de recevoir ce document devant toutes les fédérations », s’est réjouit Amadou Sadigou Bah, présidente de la fédération guinéenne de Sambo.
C’est la première fois que le ministre Bea Diallo rencontre le mouvement sportif guinéen. Son discours d’orientation est salué par les responsables des fédérations qui trouvent sa démarche salutaire.« La rationalisation des dépenses est une bonne chose. La construction des infrastructures est une nécessité absolue car sans infrastructures, on ne peut pas parler de sport. Il faut qu’on travaille pour ramener des médailles à notre pays qui en a tant besoin », dira Colonel Aboubacar Aribot, président de la fédération guinéenne de kick-boxing.
La Guinée doit profiter de la coupe d’Afrique des Nations 2025 pour résoudre ses problèmes d’infrastructures estime le ministre des sports. Le COCAN travaille déjà dans ce sens.
Mamadou Bhoye Bah, espacefmguinee.info