Quelques jours après la recomposition du COCAN par décret, les nouveaux membres ont pris fonction ce mercredi, 23 mars au siège du comité d’organisation de la CAN 2025, à Kaloum. Ils ont fait le point sur ce qui a été déjà fait avant de faire des projections.
Cette première prise de contact s’est déroulée au siège du COCAN en présence de tous les nouveaux membres. L’état des lieux est fait selon le président COCAN et ministre en charge des sports. « C’est une première rencontre, on a expliqué à tout le monde ce qui a été fait jusque-là. On a fait connaissance. Nous avons comme objectif de chercher la capacité d’organiser cette CAN en Guinée. C’est un grand défi », a fait savoir Lansana Béa Diallo.
Beaucoup de citoyens sont encore pessimistes quant à la capacité de la Guinée d’organiser cette compétition car peu de temps reste à la Guinée pour construire les infrastructures. Mais les travaux vont bientôt démarrer, assure Mariama Diallo, troisième vice-présidente du COCAN. « 2025 est proche, nous voulons accélérer les choses pour qu’à la date indiquée, la Guinée soit apte à abriter la CAN. Donc allons vers le démarrage effectif des travaux de construction des infrastructures dédiées à la CAN dans les régions retenues pour la compétition : Kindia, Kankan, Labé, Boké, N’zérékoré et Conakry ».
Ce projet, s’il se réalise, contribuera significativement au développement de la Guinée. KPC qui vient d’intégrer le COCAN au nom du secteur privé, promet d’apporter sa contribution. « J’ai décidé de construire des hôtels 3 étoiles dans les sept régions administratives de la Guinée. C’est par Labé qu’on a commencé mais les autres régions vont suivre. Cela va réduire considérable la charge pour le COCAN. La volonté politique étant là, la CAN aura bien lieu en Guinée. Il faut que le pessimisme s’arrête ».
Du côté du gouvernement, la volonté politique ne manque pas, selon le ministre du budget par ailleurs vice-président du COCAN. Des travaux de terrassement sont lancés sur les sites retenus pour la compétition mais les entreprises devant construire les infrastructures ne sont pas encore connues.
Mamadou Bhoye Bah