Quatre ans après la tenue du congrès qui a mis fin à plus d’une décennie de crise, la fédération guinéenne de volley-ball est-elle sur le point de retomber dans ses travers? Alors que le bureau exécutif assure qu’il n’y a pas de crise, le dernier congrès organisé fin mars est contesté par une frange importante de la famille du volley-ball.
Le congrès tenu le 26 mars dernier à Faranah ne serait pas conforme aux statuts de la fédération. Plusieurs ligues et clubs membres statutaires n’ont pas pris part à ce rendez-vous. « Le non respect de la date pour la tenue du congrès pour les deux courriers, le lieu retenu pour le congrès n’était pas indiqué dans le premier courrier sans compter la délocalisation du lieu du congrès sans consultation des membres statutaires, l’exclusion des clubs du processus électoral, le refus catégorique du bureau exécutif de rencontrer les membres statutaires pour discuter des manquements constatés conformément aux statuts de la fédération », dénonce Mamadi Kobélé Keita, secrétaire général de la Ligue régionale de Conakry.
Hormis les manquements enregistrés lors de ce congrès, les contestataires ont plusieurs autres griefs contre le bureau exécutif en place depuis 2018. Ils demandent l’arbitrage des autorités pour sauver le volley-ball guinéen. « Nous nous réservons le droit de faire recours à tous les moyens légaux pour rétablir le droit dans la gestion du vollay-ball guinéen », menace Kobélé Keita.
Pour les responsables de la fédération, le congrès s’est déroulé normalement et la gestion durant les quatre dernières années n souffre d’aucune anomalie. « C’est vrai, la première lettre envoyée à temps n’indiquait pas le lieu mais la seconde mentionnait clairement le lieu. Je précise que la fédération est libre d’organiser ses activités partout où elle veut sur le territoire national. En plus, c’est la fédération qui prend en charge les membres statutaires qui effectuent le déplacement. Nous organisons nos activités, depuis 2018, à l’intérieur du pays que ça soit la coupe nationale ou le championnat. Je pu vous dire qu’il n’y a pas de crise à la fédération guinéenne de volley-ball », assure Manda Sylla, vice-président de la fédération guinéenne de volley-ball .
En attendant la réaction des autorités, les deux camps campent sur leur position. Et si une solution n’est pas trouvée, les contestataires menacent d’organiser un congrès pour installer leur bureau.
Mamadou Bhoye Bah, espacefmguinee.info