Alors que beaucoup pointent un doigt accusateur le niveau des élèves, cet acteur politique pense que le problème est ailleurs. Pour lui, c’est plutôt la qualité des infrastructures, les programmes enseignés et le niveau des formateurs qu’on doit interroger. « Notre système éducatif est à terre, nos écoles ne sont pas dans les normes. Vous avez des salles qui ont des effectifs pléthoriques. Pire, plusieurs formateurs n’ont pas vraiment le niveau requis pour enseigner… », explique Louda Baldé, président du parti PUR.
Pour Michel Pépé Balamou, syndicaliste, ces résultats humilient le corps enseignant. « On les présente devant la société guinéenne comme des incompétents… »
Le secrétaire général du SNE propose l’organisation d’une session de rattrapage afin de donner une seconde chance aux élèves.
De son coté, Louda Baldé pense que les décideurs du pays doivent prendre conscience du danger qui guette la nation avec ces échecs massifs dans les examens nationaux. Des commissions doivent être constituées pour trouver des solutions au plus vite.
Au ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, on soutient que ces résultats reflètent le niveau des élèves.
Mamadou Bhoye Bah
