Enfin, Sekou Koundouno sort la tête de l’eau. Silencieux depuis l’échec de la dernière manifestation projetée par des ‘’ forces vives de Guinée en début mars dernier, le responsable en charge des stratégies et de la planification du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), a pris la parole ce lundi, 01 mai 2023 pour commenter l’actualité guinéenne. De la détention de Foniké Manguè, et cie en passant par le dialogue dirigé par des leaders religieux jusqu’au retrait des forces vives, ce responsable du FNDC ne manque pas de mots.
Au micro de nos confrères de Fim fm, l’opposant à la gestion des militaires au pouvoir en Guinée depuis le 05 septembre 2021, estime que, les autorités guinéennes ont emprunté un chemin piégé et surtout interdit en démocratie . Ce qui, aux dires de Sekou Koundouno, pourrait contribuer à l’échec de cette transition.
« Maintenant, nous avons compris qu’on est arrivé à un stade où on a tout perdu et on n’a plus de temps à perdre dans ces pourparlers . Les militaires sont sur un chemin interdit. S’ils s’entêtent, ils verront la réponse cinglante des Forces Vives de Guinée. A partir de maintenant, le retour rapide à l’ordre constitutionnel, devient notre priorité », a-t-il déclaré.
Abordant le sujet de Foniké Manguè et compagnie, ce responsable du FNDC soutient que ces camarades de lutte ne sont que des »prisonniers personnels » du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
« Le seul pêché que mes camarades de lutte ont commis, est de dire à la junte qu’il faut un cadre de dialogue digne de nom. Ce qui est grave et regrettable dans ce dossier, c’est le fait que Foniké Manguè, Ibrahima Diallo et Billo Bah sont détenus sans aucune raison valable. J’estime tout simplement que, ce sont des otages du colonel Doumbouya ».
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