Depuis 2022 cette affaire de détournement de fonds des pèlerins à la Mecque et falsification de visas, reste toujours sur la place publique. Les victimes qui accusent un cadre du département de les avoir détourné au moins 350 millions de francs guinéens, continuent d’en parler.
Invité aujourd’hui dans l’émission des Grandes Gueules sur nos antennes, Jean Edouard Sagno, chef de cabinet du secrétariat général aux affaires religieuses, revient sur la genèse.
« Comme en 2020 et 2021 il n’y a pas eu de Haj, donc en 2022 sur la base du tarif de 2019, il (le nommé Kaba, ndlr) demandé 43 millions francs guinéens à ces dames. Et après quand le communiqué a été diffusé, il est revenu vers ces dames pour leurs dire que cette fois-ci ce n’est plus 43 millions, mais 60 millions. Les bonnes dames ont donné non seulement les 17 autres millions, mais elles ont aussi donné leur passeport… », a expliqué ce cadre du secrétariat aux Affaires religieuse.
Malgré les efforts fournis pour tirer au clair cette affaire, ce cadre précise qu’à l’heure arrivée au département, son secrétariat a trouvé un dossier teinté de supputations.
« Quand le dossier a été porté à notre connaissance, sauf qu’on n’avait rien de clair dans ce dossier. Ce n’était que des supputations » confie Jean Edouard Sagno dans les GG
Les victimes n’ont pas lâché prise jusqu’à ce que le dossier soit porté à l’époque auprès du tribunal de Dixinn et certaines personnes citées ont été déjà entendues. Mais contre toute entente, le présumé suspect a pris la fuite.
‘‘ D’abord, Madame Tall et Bangaly, on été auditionnés au niveau de la police judiciaire et après ils n’ont pas été empêchés de faire quoique ça soit et le sieur Kaba a fui de la Guinée. Il est parti avec l’argent et le passeport des dames ‘‘